top of page

Les origines

•Au IXème siècle

Un hôpital psychiatrique en Belgique introduit des oiseaux auprès des convalescents.

 

•En 1792, en Angleterre, William Tuke fonde le York Retreat, institution pour malades mentaux, en opposition aux asiles « traditionnels » qui traitent les patients de manière cruelle (enchaînés, enfermés, battus etc.) 

Considérée comme la première pratique thérapeutique utilisant les animaux.

Objectifs des patients = prendre soin des animaux intégrés dans l’établissement (volailles, lapins) William Tuke notait alors que cela redonnait confiance aux patients et les encourageait à des attitudes plus contrôlées.

 

•En 1919, au sein du Elizabeth’s Hospital les animaux sont confiés aux patients hospitalisés en psychiatrie. Les bénéfices sont de suite remarquables cependant l’utilisation des animaux dans le soin humain sera bloqué par l’arrivée des psychotropes.

•En 1940,  c’est au Pawling Army Air Force Convalescent Hospital qu’on retrouve le premier document sur les thérapies assistées par l’animal (TAA) évoquant l’introduction de chiens pour remonter le moral des blessés de guerre et améliorer leur guérison.

Boris LEVINSON (psychologue et professeur en psychiatrie)

Le « véritable père de la zoothérapie » (premiers écrits scientifiques à ce sujet)

 

L’histoire

 

A la fin des années 50, il reçoit en consultation Johnny, un jeune enfant autiste, accompagné de ses parents, qui, désarmés suite à un premier avis médical, à la veille d’une institutionnalisation pour leur fils, décident de demander un 2eme avis. Ce jour là, Jingles, le chien de Boris Levinson, est présent, ce qui n’est pas habituel, et, à la grande surprise de tous, ils assistèrent à une scène incroyable : Jingles, intéressé par la conversation s’approche du petit Johnny, qui se met alors à le caresser en souriant. A la fin de la consultation, il demande même à ses parents quand il pourrait revoir le chien.

Boris Levinson décida dès lors de renouveler l’expérience, et constata par la suite une amélioration de l’état de santé de l’enfant. C’est ainsi qu’une nouvelle démarche était née, et que les mots furent posés : Psychothérapie Infantile Assistée par l’Animal (Pet-Oriented Child Psychotherapy)

bottom of page